Les rituels, les mythes, les savoir-faire mais aussi les combats actuels pour préserver la forêt : l'exposition est riche, et s'appuie sur près de 220 objets rassemblés. Des peintures, des coiffes, mais aussi des objets tressés sont ainsi exposés.
"Pour tous les peuples, c'est un cri de résistance"
L'exposition est le fruit d'un travail de plusieurs années mené en partenariat avec les représentants des trois peuples cités. Une démarche inédite pour le musée des Confluences.
"C'est une relation de confiance qui s'est nouée, pour comprendre leur monde qui d'une complexité extraordinaire. C'est ce que l'on essaie de raconter, également avec les images que l'on a pu collecter sur place", explique Marianne Rigaud-Roy, en charge de cette exposition.
À l'occasion de l'ouverture de cette exposition, deux représentants du peuple Ashaninka ont fait le déplacement à Lyon. L'occasion pour Shãtsi Piyãko de délivrer un message fort :
"Nous avons traversé l'océan pour être ici et pour nous, c'est un acte de résistance, de courage. Nous sommes là aujourd'hui pour porter un message : nous devons protéger la forêt, la nature, l'environnement. Il en va de notre responsabilité à tous. Pour tous les peuples, c'est un cri de résistance. Car nous habitons tous cette planète et nous devons préserver la vie sur Terre."
L'exposition Amazonies est à découvrir au musée des Confluences, du 18 avril au 8 février 2026.