Originaire de Marquette-Lez-Lille (Nord), Jonathan Destin avait tenté de mettre fin à ses jours en février 2011 en "s'immolant avant de se jeter dans la Deûle" après "six années de harcèlement à l'école et au collège", rappelle la Voix du Nord. Il avait survécu, mais était resté brûlé à 72% et avait subi "vingt-trois opérations et une hospitalisation de trois ans", selon le quotidien.
De nombreux hommages
Le jeune homme avait ensuite multiplié les interventions dans les écoles pour sensibiliser les enfants au harcèlement et raconté son histoire dans un livre de 2013, "Condamné à me tuer", adapté ensuite en téléfilm pour TF1.
Autre symbole de la lutte contre le harcèlement scolaire, le Lyonnais, Hugo Martinez (fondateur de l'association HUGO!) a réagi avec émotion à l'annonce de son décès.
"Jonathan Destin eut le courage de mettre des mots là où la violence et la haine du harcèlement scolaire veulent imposer le silence. Je m'engage à prolonger sa parole et son engagement à l'école", a réagi sur Twitter le ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye.
"Son combat courageux nous rappelle que jamais, nous ne devrons cesser la lutte contre les différentes formes de harcèlement", a écrit Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur.
"Jonathan toujours éternellement à tes côtés", a pour sa part tweeté le leader du groupe Indochine, Nicola Sirkis, qui avait participé avec lui à une opération contre le harcèlement.