Un message retiré rapidement
Celle qui avait été victime de cyberharcèlement lorsqu'elle était scolarisée au lycée Léonard-de-Vinci à Villefontaine, en Isère, a publié un tweet offensant et diffamant l'an dernier.
"Avec la consanguinité, beaucoup ont des fronts minuscules j'ai remarqué" avait écrit Mila dans un tweet.
"Une immense partie des familles maghrébines sont consanguines, et beaucoup ont des visages difformes et assez laids, et de très petits fronts. Surtout les migrants chelous qui nous agressent dans la rue tous les jours", avait ajouté la jeune femme avant de supprimer son message dix minutes après sa diffusion.
Jugement mis en délibéré
Lors de son jugement ce mardi au tribunal judiciaire de Lyon, Mila a déclaré : "Je regrette sincèrement d'avoir offensé certaines personnes. Ça ne me ressemble pas, j'ai honte de ce tweet". Elle a reconnu avoir été "maladroite" mais a revendiqué "une liberté d'expression totale".
Le procureur a requis une amende de 1.500 euros avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré au 16 décembre.
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