Le chef né à Chalon-sur-Saône mais installé à Roanne avait pris la suite de son père dans les 1950. La maison Troisgros s'était alors rapidement démarquée en décrochant sa première étoile en 1956, une deuxième en 1965 et la troisième en 1968.
"Il était de cette génération des grands chefs"
"C'était un peu mon deuxième Papa", a réagi le chef Régis Marcon, particulièrement ému. "Il était de cette génération de grands chefs que l'on admirait sur le plan professionnel bien sûr, mais Pierre c'était surtout quelqu'un qui vous écoutait, de l'humilité aussi et toujours beaucoup d'humour."
"C'est une page de Roanne qui se tourne, mais le livre reste ouvert..."
"C'était avant tout un ami, il était très proche de mes parents", a confié le maire de Roanne Yves Nicolin à Radio Scoop. "C'était un homme truculent, avec de l'humour. Il adorait le terroir roannais, il allait faire son marché et connaissait les commerçants locaux, quelqu'un de très simple qui n'a jamais pris la grosse tête malgré sa renommée mondiale. C'est une des grandes pages de Roanne qui se tourne, mais le livre ne se referme pas, la famille Troisgros reste à Roanne et c'est une lignée qui fait rayonner notre ville aux quatre coins du monde".
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