Deux à trois vols par heure
Construits par l'entreprise aéronautique Volocopteres, ces engins "VoloCity" seront quatre fois moins bruyants que les hélicoptères et seront soumis aux mêmes règles de sécurité que les avions de ligne (une marge d'erreur technique acceptable d'un pour un milliard).
Pour les appareils électriques biplaces, il sera possible de transporter un passager (place payante) et un pilote (jusqu'à ce que le taxi devienne autonome). Le coût d'un trajet devrait être proche de celui d'un VTC ordinaire.
Pour 2024, une dizaine d'engins devrait faire l'objet d'une expérimentation en Île-de-France. Chaque appareil sera capable de réaliser deux à trois vols par heure. Au total, deux lignes aériennes vont voir le jour : une entre Paris et Versailles et une entre les aéroports Charles-de-Gaulle et Le Bourget, et Paris intramuros.
Cinq bases franciliennes pour accueillir les taxis volants
Depuis un an maintenant, des essais de décollage et d'atterrissage vertical sont menés par le groupe ADP, la RATP, la région Île-de-France et le constructeur allemand. Ce dernier doit encore obtenir la certification européenne pour que ses taxis puissent voler sur les "vertiports".
Cinq bases aériennes sont prévues dans la région francilienne et à Paris pour d'accueillir ces appareils dès 2024. Les JO étant une belle vitrine afin de mettre en lumière cette innovation dernier cri.