Une affaire qui sidère toute une commune
La petite ville de Borgo Virgilio, en Lombardie, est sous le choc après la découverte d'une incroyable supercherie. Pendant près de trois ans, un homme de 58 ans s'est fait passer pour sa mère décédée dans le but de continuer à percevoir sa pension de retraite.
L'affaire a éclaté grâce au flair d'une employée de mairie, qui a remarqué des détails troublants lors d'un rendez-vous pour renouveler une carte d'identité.
Un déguisement trop parfait… ou presque
Le 11 novembre, une femme de 85 ans se présente en mairie : tailleur, perruque, maquillage appuyé, bijoux… tout semble coller à l'identité de Graziella Dall'Oglio, habitante du village.
Mais quelque chose dérange l'agente municipale : des poils sur la nuque, des traces de barbe sous le fond de teint, une voix féminine imparfaite et un cou anormalement large.
L'employée fait part de ses doutes, et les services de la commune préviennent immédiatement la police locale.
Le piège qui fait tout basculer
Les enquêteurs constatent que la pseudo-octogénaire est arrivée en voiture, alors que la véritable Graziella n'a jamais eu de permis.
Les autorités organisent alors un stratagème : la mairie contacte la famille pour signaler un problème dans le dossier de renouvellement. C'est le fils qui rappelle, affirmant que sa mère reviendra en mairie.
Lorsque l'homme revient déguisé, les agents municipaux l'orientent vers le commissariat voisin. Face aux policiers, il finit par avouer être le fils.
Une perquisition macabre
La police perquisitionne le domicile familial. Dans une pièce isolée, les agents découvrent un corps momifié.
Les premières constatations confirment qu'il s'agit bien de Graziella Dall'Oglio, morte depuis 2022. Une autopsie doit déterminer les causes exactes de son décès.
Pendant tout ce temps, le fils avait continué à encaisser la pension de retraite et 53 000 € par an provenant de loyers liés aux biens immobiliers de sa mère.
Selon le maire, la famille vivait totalement coupée du monde. Personne, dans le quartier, n'avait revu la vieille dame depuis des années. Le fils, infirmier au chômage, était le seul contact administratif restant.
L'enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités pénales exactes de l'homme.