Ce mercredi 15 janvier, Israël et le Hamas ont trouvé un accord de cessez-le-feu pour la guerre à Gaza.
Des questions encore à régler dans l'accord Israël-Hamas
Les négociations se sont accélérées ces derniers jours pour rendre possible une trêve depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Cet accord, obtenu grâce à la médiation du Qatar, des États-Unis et de l'Égypte, prévoit la libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
L'Union européenne a salué la nouvelle par l'intermédiaire de la commissaire européenne Dubravka Šuica sur X :
"Je salue l'accord de cessez-le-feu et l'accord sur les otages entre Israël et le Hamas, qui apporteront un répit bien nécessaire aux personnes touchées par ce conflit dévastateur."
De son côté, Israël explique que des questions restent encore à régler dans l'accord de cessez-le-feu.
Le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou indique qu'il espère conclure ces questions dans la nuit de mercredi à jeudi.
Un échange de prisonniers en deux phases
Dans une première phase, 33 otages, en priorité des femmes et des enfants, seront libérés en échange d'un millier de Palestiniens détenus par Israël, selon des sources proches des discussions.
La seconde phase concernera les hommes et les soldats captifs, ainsi que les corps des otages décédés, selon un média israélien.
Une situation humanitaire dramatique
La bande de Gaza, dévastée par les frappes israéliennes, sort de ce conflit dans un état de chaos total.
Plus de la moitié des infrastructures sont détruites, et la reconstruction est estimée à 15 ans et 50 milliards d'euros.
Des incertitudes politiques
Si cette trêve met fin aux hostilités, l'avenir de Gaza reste incertain.
Israël refuse tout retrait total de son armée et rejette un retour de l'Autorité palestinienne ou une gestion internationale du territoire.
Les discussions sur une solution politique, comme celle des deux États, restent au point mort.