ISÈRE : UN COUPLE DE PERSONNES ÂGÉES TUÉ DANS UNE AVALANCHE

Mardi 19 Janvier - 09:00

Actualité

Montagnes sous la neige - © Pixabay / Simon / CCO Creative Commons
Une femme et un homme âgés sont morts en partie ensevelis sous une avalanche dans le massif des Écrins, en Isère, alors qu'ils évoluaient dimanche sur une route fermée l'hiver.

Le couple ne donnait pas de nouvelles dimanche soir et les CRS de l'Alpe d'Huez, appelés lundi midi, ont retrouvé leurs corps pris dans une coulée de neige sur la route qui mène au hameau de la Bérarde, sur la commune de Saint-Christophe-en-Oisans.

Les victimes ont été en partie ensevelies dans 1,50 mètre de neige.

Piégés par leurs skis


"Il est possible qu'au moment de l'accident, ils aient eut la tête à l'air ou presque, mais qu'ils n'aient pas eu assez d'énergie pour se dégager totalement", a expliqué le brigadier Morin, de la CRS de l'Alpe d'Huez, qui a mené les secours.

Les skis qu'ils avaient au pied ont agi "comme des ancres" et, à une altitude de 1.500 à 1.700 mètres, ils sont probablement morts de froid.

Deux secouristes sont arrivés sur place lundi vers 12H30 avec un hélicoptère de la sécurité civile puis des renforts ont aidé à évacuer les corps, assistés par deux gardes du parc national des Ecrins venus à ski.

Une endroit connu pour ses avalanches


L'homme, âgé de 80 ans, et sa femme, née en 1948, ont une résidence secondaire dans la région et ont l'habitude de se promener sur cette route enneigée. Ils ne portaient pas de détecteur de victime d'avalanche (DVA).

Cette route est ouverte l'été mais pas dégagée l'hiver et "connue pour ces avalanches très importantes", selon le brigadier.

"C'est un endroit très accessible, le même scénario aurait pu se produire avec une classe", ajoute-t-il.

"Compte-tenu de la grande quantité de neige, il faut se renseigner sur les itinéraires et ne pas partir seul", soulignent les secours en montagne qui recommandent la "plus grande vigilance".

Le risque d'avalanche était de 3 sur 5 lundi dans le massif de l'Oisans/Écrins, mais à cet endroit, il était "élevé".