Ce plan social d'ampleur inégalée, annoncé début novembre en comité européen sans chiffres précis pour la France, est un "PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) mixte, qui doit être présenté officiellement aux organisations syndicales le 16 décembre, avec un plan de départs volontaires mais aussi sans doute des licenciements s'il n'y a pas assez de volontaires", a expliqué Pierry Poquet, délégué syndical central Unsa (1er syndicat).
La CFE-CGC (2e), qui confirme ces informations, a interpellé ce mercredi dans un communiqué la nouvelle présidente d'IBM France, Béatrice Kosowsky, afin de lui "demander des garanties face à l'ampleur des restructurations".
Ces suppressions de postes s'inscrivent dans une restructuration mondiale d'IBM qui touche "plus de 20% des effectifs en Europe, soit 7.700 personnes", selon l'Unsa, "jusqu'à 25%", selon la CFE-CGC.