EN REDRESSEMENT JUDICIAIRE, LE GROUPE ACI ET SES 1.300 SALARIÉS BIENTÔT FIXÉS SUR LEUR SORT

Mardi 9 Décembre - 16:33

Économie

Le syndicat CGT s'est réuni en marge de l'audience pour le sort du groupe ACI - © Radio SCOOP / Léa Duperrin
Devant le Tribunal des activités économiques de Lyon ce mardi, le groupe ACI, en redressement judiciaire, a vu son destin être repoussé jusqu'au 16 décembre.

Journée décisive pour les salariés d'ACI. Le 25 novembre dernier, lors de la première audience devant le Tribunal des activités économiques de Lyon, Philippe Rivière, le cofondateur et actionnaire majoritaire du groupe, avait affirmé qu'il allait trouver des fonds suffisants.

La holding industrielle est en redressement judiciaire depuis la fin du mois de septembre avec une dette estimée de 55 millions d'euros.

Depuis ce placement en redressement judiciaire, six entités du groupe ACI ont été liquidées. D'autres sont aussi en redressement judiciaire.

Un rassemblement devant le tribunal de Lyon


Deux semaines après l'audience du 25 novembre, le groupe était de nouveau devant la justice ce mardi 9 décembre pour connaître son sort. Le risque : une liquidation judiciaire.

En marge de l'audience, la CGT a appelé au rassemblement devant le tribunal de Lyon pour exprimer la colère des salariés face à leur patron.

De manière générale, les syndicats n'ont plus confiance en Philippe Rivière, accusé d'avoir trop racheté et d'avoir siphonné la trésorerie des entreprises.

Le dossier a été examiné à huis clos par le tribunal qui doit se prononcer sur le sort de la quarantaine d'entreprises du groupe ACI (dont sept sont présentes dans la Loire, comme Roche Meca Tech à Roche-la-Molière).

Un sursis d'une semaine pour le groupe ACI


Le tribunal des affaires économiques de Lyon a accordé un nouveau délai d'une semaine au groupe ACI.

Le patron, Philippe Rivière, affirme avoir présenté une solution de refinancement, jugée suffisamment sérieuse pour repousser la décision au 16 décembre.

La CGT dénonce une gestion critique de l'État. Le ministère de l'Économie assure qu'il examinera chaque filiale pour tenter de sauver des emplois.