C'est bien au-delà des objectifs fixés par l'accord de Paris en 2015, qui vise à limiter la hausse des températures bien en dessous de 2 degrés et, si possible, à 1,5 degré.
Le rapport du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), publié ce mardi 4 novembre, met ainsi les dirigeants mondiaux face à leur "échec collectif" à respecter leurs promesses climatiques.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, prévient : "Notre mission est simple, mais pas facile : il faut faire en sorte que tout dépassement soit aussi faible et bref que possible."
Des émissions toujours en hausse
Malgré les alertes répétées, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont encore augmenté de 2,3 % en 2024, tirées notamment par l'Inde, la Chine et la Russie.
L'Union européenne poursuit sa baisse, mais les États-Unis enregistrent une légère reprise (+0,1 %).
Seuls un tiers des États ont remis à temps leurs feuilles de route 2035, comme l'exige l'accord de Paris. Sur la base des politiques actuelles, le réchauffement pourrait même atteindre 2,8 degrés, contre 3,1 degrés estimés l'an dernier.
L'objectif de 1,5 degré presque hors d'atteinte
L'ONU reconnaît désormais que la barre des 1,5 degré sera "presque certainement franchie" dans les prochaines années.
Pour espérer revenir sous ce seuil d'ici à 2100, il faudrait réduire à zéro les émissions nettes d'ici à 2050 et développer des solutions de captage du CO2 encore balbutiantes.
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