AUVERGNE-RHÔNE-ALPES : ELLE INVENTE UN ANTIVOL À L'ODEUR DE CADAVRE CONTRE LES VOLEURS

Tout est parti d'une expérience personnelle. Alors qu'elle s'était arrêtée pour acheter un sandwich, Aïko Leroux avait pris soin d'attacher son vélo électrique à l'aide de deux antivols classiques. Malgré ces précautions, à son retour : plus de vélo.

Elle se met alors à réfléchir à une solution qui serait encore plus dissuasive. Ainsi nait l'idée de CactUs Lock.

"Pour l'utilisateur, ça s'apparente à un antivol classique, en forme de U. C'est pour le voleur que ça change, explique Aïko Leroux, ingénieure chimiste formée à l'école CPE sur le campus de la Doua. C'est comme une canalisation sous pression : en cas de tentative de vol, un gaz se libère et avec, une odeur extrêmement désagréable."


Que l'on se rassure, il n'y a pas de risque de libérer le gaz accidentellement. Seule la découpe de l'antivol le déclenche. Il n'y a évidemment pas de danger ou de toxicité pour les voleurs.

D'ailleurs, ces derniers sont prévenus : en plus de la couleur vive de l'antivol, un pictogramme indique ce qu'ils risquent an cas de tentative. "L'idée, c'est vraiment de dissuader les voleurs", insiste Aïko Leroux.

Après deux ans de recherche et de développement, les modèles sont en précommande avec des premières livraisons espérées pour cet été. D'autres modèles suivront sans doute, pour les motos par exemple.

"Être entrepreneur, c'est un peu faire l'école de la vie ! On apprend à faire plein de choses… Et c'est ce qui est intéressant", conclut la jeune ingénieure, déjà pilote de l'entreprise qu'elle a fondé.