AU CENTRE LÉON BÉRARD, CHERCHEURS ET MÉDECINS MAIN DANS LA MAIN CONTRE LE CANCER

Mardi 4 Février - 06:30

Société

Le Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard, à Lyon. - © Léa Duperrin / Radio Scoop
À l'occasion de la journée internationale de lutte contre le cancer, le Centre Léon Bérard ouvre ses portes au public avec l'objectif de partager les résultats de la recherche.

Un hôpital et un centre de recherche, sur un seul et même site : c'est bien la particularité du Centre Léon Bérard, à Lyon.

Chercheurs et médecins y travaillent, ensemble, dans un même but : améliorer la guérison des patients.

Pour mettre en lumière ce travail indispensable, le Centre ouvre ses portes ce mardi 4 février, journée internationale de lutte contre le cancer. Accueil et information dans le hall, visites de laboratoires... Les créneaux d'inscription se sont très vite remplis, preuve que le sujet intéresse.

"La recherche progresse énormément"


La population française augmente et avec, le nombre de cancers. Pour autant, la proportion de patients qui guérissent de ces maladies augmente également.

"On était à 40% il y a quelques décennies, on arrive aujourd'hui au-delà des 60%, explique Jean-Yves Blay. Même s'il reste des cancers très difficiles à traiter."

Le directeur du Centre Léon Bérard reste optimiste. "La recherche contre le cancer progresse énormément. Entre les thérapies ciblées, l'immunothérapie, le fait de conjuguer les anticorps aux médicaments... Il y a de nouvelles techniques qui apparaissent et qui permettent d'agir avant le geste chirurgical. Ce ont des perspectives assez enthousiasmantes."

La prévention des cancers, grande priorité


Pour l'oncologue, l'un des enjeux majeurs reste la prévention. "On est en train de progresser sur la vaccination HPV, ce qui est une excellente nouvelle. On a du retard à rattraper mais ce sera fait, pour des cancers qui sont parfaitement évitables."

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Le Centre a d'ailleurs prévu de développer un bâtiment entièrement dédié à la prévention, pour recevoir en consultation des personnes qui ne sont pas malades. Avec toujours, l'objectif d'adapter l'accompagnement au risque individuel.