Pour autant, les usagers des "mode doux" comme les vélos, les trottinettes, les skates et les mono-roues peuvent aussi avoir des conduites dangereuses. D'autant plus que leur pratique s'est considérablement développée à Lyon, ces dernières années.
"C'est vrai qu'il y a un partage de la route qui est encore compliqué, les gens ne sont pas toujours habitués. Mais il y a du mieux, surtout chez les jeunes générations", explique Marc Caetano, chef de la brigade cycliste de la police municipale.
Une amende de 90 euros pour des écouteurs
Si les agents font parfois preuve de pédagogie, ils n'hésitent pas à verbaliser. Ce vendredi 3 mai dans l'après-midi, 12 personnes l'ont été. Il faut dire qu'à l'angle de l'avenue Félix Faure et du cours Gambetta, la circulation est dense.
"Vos papiers s'il vous plaît", demande un agent. Un jeune homme vient de se faire arrêter en trottinette électrique, avec ses écouteurs dans les oreilles.
Résultat, 90 euros d'amende. "C'est plus cher que mes AirPods", plaisante le Lyonnais, qui reconnaît sa faute : "le code, c'est le code."
Plusieurs cyclistes se sont également fait arrêter pour avoir circulé sur le trottoir : la note est aussi salée, 135 euros d'amende. Pareil pour les franchissements de feu rouge, une infraction commise par sept cyclistes le temps du contrôle.
En 2023, il y a eu 1.408 points de contrôles dans toute la ville de Lyon. La brigade cycliste, qui a vu son effectif doubler dès 2022, compte aujourd'hui 17 agents de la police municipale.
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